Connue sous l’appellation «Layella», l’île de Rachgoun, d’une superficie d’une dizaine d’hectares environ, est située au large de la daïra de Beni Saf. Depuis l’indépendance, cette île surmontée d’un phare a été livrée à elle-même et n’a cessé de subir d’année en année des dégradations. La sonnette d’alarme a été tirée à maintes reprises non seulement par les ONG de la région mais aussi les autorités locales et l’inspection de l’environnement de la wilaya de Aïn Témouchent. Des braconniers venaient, il y a trois ans de cela, chasser des espèces d’oiseaux très rares. La wilaya avait à l’époque, par arrêté, interdit l’accès, excepté aux missions scientifiques et excursions organisées pour les étudiants des universités. Après les appels pressants lancés par les ONG et les responsables du secteur concerné, le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement (MATE) avait lors de la journée d’études relative au plan d’aménagement côtier (PAC) de Aïn Témouchent, tenue l’an dernier, accepté de lancer une étude pour le classement de l’île de Rachgoun en réserve naturelle. Le ministre, en l’occurrence M. Cherif Rahmani, avait visité l’île, avait indiqué un responsable du ministère lors de la même journée. La dimension écologique du milieu, l’identification de la faune et de la flore sont les grands volets de l’étude

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